Pascal fait régulièrement chanter les bols tibétains sur son corps. Leurs vibrations ont mis en mouvement des énergies qui étaient depuis longtemps figées en lui. Il va voir Angela, qui pratique la thérapie des sons, pour faire un voyage intérieur plus profond.
Couché sur un lit harmonique, il voit au son des gongs, se dérouler devant lui comme dans un rêve une autre vie sur l’île d’Iona en Ecosse. Issu d’une tribu celtique, il cherche des liens avec la communauté monastique nouvellement établie sur l’île et partage ses repas dans le grand réfectoire de l’abbaye. Il met sa tradition et ses racines en jeu sans savoir s’il est en train de les transmettre ou de les trahir. Dans un état second, il parvient encore à capturer quelques images fugaces : un village de pêcheurs, une maison où sèchent des herbes et résonnent des rires d’enfants, les yeux bruns noisette d’une femme, un cercle d’hommes vêtus de robes blanches dans la nuit, des derniers instants en demi-teinte dans une cellule monacale aux murs de pierre humides.
Angela ressent clairement l’énergie de l’Ecosse irradier de lui pendant toute la durée du soin.
Ces visions résonnent en Pascal. Elles font écho à sa situation actuelle. Pasteur et druide, quelle est sa véritable identité ? Il ressent l’appel à renouer avec ses racines pour tracer sa propre voie.
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